Introduction

Vers 19 ans, j’ai commencé à chercher un Guide Spirituel. Je ne savais pas vraiment ce que c’était, simplement qu’il m’aiderait à devenir un meilleur humain et à comprendre le sens de la vie… Cette idée m’est venue en lisant des romans dits initiatiques comme « l’Alchimiste » de Paolo Coelho, « La Vie des Maîtres » de Baird Thomas Spalding, ou encore « Le Guerrier Pacifique » de Dan Millman. Enfin, j’ai globalement dévoré la collection Aventures Secrètes de chez J’ai lu. Et cette envie de comprendre, de grandir en conscience et en vertu est devenue majeure pour moi… Je voulais devenir quelqu’un de bien ! Alors je priais régulièrement : « S’il vous plait, faites que je trouve un Guide Spirituel ! »

En 4 ans j’ai rencontré un prêcheur, un alchimiste, un guru, une communauté bouddhiste, un guérisseur-medium et finalement, j’ai trouvé celui que je cherchais…

Internet

Au début, je cherchais sur internet : plein de gens parlaient de spiritualité, mais je ne trouvais pas mon compte… Souvent le discours ressemblait à cela : « Vous êtes génial, vous êtes magnifique, détachez-vous et laissez faire, laissez le nouveau monde advenir par lui-même, les Pléiadiens vous surveillent, vous protègent, ne vous inquiétez pas…. » Dans un sens, c’était réconfortant, rassurant… mais dans un autre, cela ne m’aidait pas à participer au combat en cours, qu’il soit intérieur ou extérieur… J’ai donc continué à chercher et j’ai enfin commencé à rencontrer des gens dans le réel…

Le prêcheur

Tout d’abord, j’ai rencontré un prêcheur – il se nommait lui-même ainsi – sur un parking où je dormais dans ma fourgonnette, et j’ai passé 48h avec lui. Il vivait du RSA, dans un camion et parlait de Dieu (sans le côté religieux) à qui voulait bien l’écouter. Enfin, non ! Il en parlait à tout le monde, et surtout si l’on voulait bien l’écouter ! Il était en couple avec une jeune femme – lui-même ayant largement dépassé la quarantaine. Ils se disaient Âmes-sœurs, elle était enceinte de lui depuis peu, et ils allaient mettre au monde un Avatar (un maître spirituel), d’après les messagers célestes du prêcheur. Il avait certains dons, certains ressentis concernant les êtres de la Nature, il pouvait entre en relation avec eux, discuter… J’étais impressionné par ses connaissances, il m’a conseillé énormément de lectures et de films… et nous nous sommes quittés sans jamais nous revoir.

L’alchimiste

Ensuite, une femme, sérieusement atteinte d’un cancer,  m’a entendu parler de mon intérêt pour l’Alchimie (j’avais regardé plusieurs vidéos sur internet, et je trouvais cette discipline fascinante car elle montrait l’impact de l’Esprit sur la matière). Cette femme bénéficiait de l’aide d’un alchimiste pour se soigner, il lui fournissait des médicaments à base de plantes et de métaux précieux. Elle me proposa de le rencontrer et j’acceptai avec joie, d’autant plus qu’il cherchait un successeur…! Lorsque je suis entré chez lui, il n’était pas seul. C’était un homme âgé, probablement de 70 ans, il semblait triste, fatigué. Et celui qui l’accompagnait était gras, vulgaire, imbus de lui-même, misogyne… nos discussions ont été un peu spéciales, étant donné que j’étais accompagné de la femme qui nous mettait en relation. Bon, l’autre homme a fini par nous laisser, puis j’ai appris qu’il était Franc-Maçon et que ses confrères et lui-même s’intéressaient beaucoup à l’alchimiste, car ses remèdes magiques donnaient entre-autre de la vigueur… si vous voyez ce que je veux dire!? L’alchimiste leur était soumis. Non pas par volonté, mais par crainte… J’ai tout de même visité son atelier, mais je savais déjà que je ne voulais pas être son disciple.

Le guru

Par la suite, une amie de ma mère m’a invité à venir chanter des OM… Quand je suis arrivé au lieu de rendez-vous, on m’a montré la photo de Sri Swami Vishuananda, le guru qui proposait cette pratique (guru est un terme positif, à la base, désignant un maître spirituel). À la vue de la photo, j’ai eu un mauvais pressentiment, mais j’ai pensé que j’étais jaloux, ou autre chose du genre, et je ne me suis pas écouté. J’ai participé à plusieurs séances de OM avec beaucoup de femmes de la soixantaine ; le but étant de répandre une énergie de guérison pour soi et le monde, j’étais heureux de réaliser quelque chose de bien ! Puis une rencontre a eu lieu avec le guru, qui vivait en Allemagne. J’ai participé au voyage et j’ai un peu déchanté. La première cérémonie à laquelle j’ai participé était un darshan (terme provenant de l’hindouisme et signifiant « vision divine »), grâce auquel le guru devait m’enlever un peu de karma (sympa !). Après qu’il a eu accompli le rituel, simplement en nous regardant dans les yeux, ses disciples m’ont donné de la poudre et un bonbon. C’était un peu bizarre, car j’étais censé ingurgiter cette poudre qui émanait du guru durant son sommeil, pour me lier davantage à lui. Cela ne me disait rien… étonnant n’est-ce pas ? Et puis, son enseignement était… flou. Par exemple, quelqu’un lui a posé la question : « Est-ce que le libre arbitre existe ? » et il a répondu : « Oui et non », avant de tergiverser… J’étais déçu, mais bon, passant d’agréables moments avec toutes mes mamans (voire grand-mère !), j’ai continué à participer au chant du OM… jusqu’à une réunion de crise organisée par la femme qui m’avait initialement invité. Elle avait découvert le pot-aux-roses… Le guru n’était pas seulement un prétendu grand sage, mais aussi un prestidigitateur, un voleur de reliques, un manipulateur à la sexualité déviante, un extorqueur de fonds… enfin, c’était un magicien noir, qui pompait l’énergie vitale de ses disciples, même les plus novices ! J’aurais peut-être dû m’écouter ! Au moins, je savais que ma première impression était la bonne, cela m’a donné confiance en mes ressentis… Bizarrement, la plupart des adeptes n’ont pas renoncé à suivre cet homme malgré une tonne de preuves dénonçant sa malfaisance!

Un bouddhisme japonais

J’ai alors découvert un mouvement bouddhiste japonais, la Sōka gakkai, grâce à un homme très généreux, très ouvert, et qui m’inspirait confiance, j’avais alors 21 ans. Bon, les responsables du mouvement étaient au Japon, mais des communautés existaient dans le monde entier, dont une tout près de chez moi. J’ai donc participé à quelques réunions, qui s’organisaient en 3 parties.

  • La première consistait en une pratique : la récitation d’un mantra commun, durant un temps donné. C’était très beau d’entendre toutes ces voix, au même rythme…
  • La seconde était une étude se basant sur des textes liés à l’actualité, qui venaient tout droit du Japon ! J’ai aimé partager, philosopher, je trouvais cela enrichissant et élevant, de penser, m’exprimer, écouter…
  • En revanche, j’ai eu beaucoup de mal avec la dernière partie : le repas partagé ! Ces gens mangeaient n’importe quoi ! Cela me paraissait totalement incohérent, : en effet, eux qui se disaient favorables au bien de l’humanité, ne le laissait pas vraiment refléter dans ce repas, qui avait enrichi le supermarché d’à côté, et qui était tout sauf nourrissant ! (Cela dit, étant très exigent en matière de nourriture, je ne me suis pas formalisé).

J’ai continué à les voir, récitant également le mantra seul chaque jour… Avec le temps, je me suis aperçu que ces gens ne faisaient finalement pas grand-chose pour améliorer le monde… Ils avaient une vie des plus communes, travaillant pour n’importe qui, et agissant n’importe quoi, mais le matin ou le soir, ils se mettaient devant leur autel et récitaient leur mantra… Finalement, j’avais surtout l’impression qu’ils se donnaient bonne conscience ! Un jour, une femme a choisi de ne pas assister au concert de son compagnon, mais de réciter le mantra toute la soirée, en espérant que le concert se déroulerait bien pour lui… J’ai trouvé cette attitude tellement bizarre que j’ai décidé de ne plus revenir vers eux ! Par la suite, j’ai appris que chaque année il fallait donner de l’argent, et que les responsables des pôles locaux mettaient la pression sur les membres, pour qu’ils donnent toujours plus que ce qu’ils avaient prévu… Finalement, j’ai rencontré un Japonais à qui j’ai parlé du mouvement et qui s’est exclamé : « Ah ! Mais c’est la franc-maçonnerie japonaise ! ». Je m’étais encore laissé berner ! 

L’agitateur de consciences

J’ai eu aussi affaire à un médium-guérisseur… qui était de plus punk, séropositif, homosexuel, chauve et édenté. Un homme de la cinquantaine très atypique qui se surnommait  «Agitateur de consciences ». Je l’ai découvert dans une conférence, et j’ai beaucoup apprécié ses propos. Il parlait des énergies, des mondes invisibles et des êtres qui y vivent, surtout les méchants. Il racontait des tonnes d’anecdotes sur ces aventures de « chasseur de démons »… J’ai tellement apprécié que je suis allé le consulter. Il pratiquait une thérapie psycho-énergétique tout en communiquant avec les morts, les mémoires, etc. J’étais très impressionné car il visait dans le mille systématiquement ! Je suis revenu plusieurs fois, et finalement, j’ai fini par cohabiter avec lui et un autre jeune homme. Tout se passait bien jusqu’à ce que, lors d’un soin… sa main passe sous mon short ! Un geste très bref, certes, mais tout de même ! Bon, au début, j’ai cru que son geste déplacé était involontaire, car lors de ce soin, il exécutait de grands et rapides mouvements. Mais quand j’en ai parlé à l’autre jeune avec qui je vivais, lui m’a avoué qu’il avait aussi vécu cette mésaventure un ou deux ans auparavant, et que le médium l’avait masturbé prétextant un soin énergétique… Autant dire que la cohabitation s’est vite arrêtée !

Le soleil se lève

J’étais alors un peu désespéré… après toutes ces expériences, je n’avais toujours pas trouvé mon Guide Spirituel… J’ai alors découvert un ouvrage d’Omraam Michaël Aïvanhov : « Vers une Civilisation Solaire ». Je l’ai dévoré ! La sagesse qu’il dévoilait était d’une profondeur insondable tout en étant très simplement enseignée… Et il donnait des exercices pratiques, pour concrètement s’améliorer ! J’ai donc lu et relu cet ouvrage, expérimenté les exercices… Mais je me sentais étriqué, limité, l’auteur étant décédé depuis plus de 30 ans…

C’est alors que j’ai rencontré deux femmes trentenaires. Elles travaillaient à leur compte et avaient chacune créé un travail utile pour le monde. Elles cherchaient à développer des qualités, à s’améliorer sans cesse, et elles s’intéressaient vraiment aux autres. Et puis, elles étaient très joyeuses ! Mais pas euphoriques non plus. Elles entretenaient une amitié, se donnaient des défis, et des gages si ceux-ci n’étaient pas relevés. Elles s’aimaient beaucoup, c’était inspirant ! Et, elles pratiquaient un enseignement spirituel dont le créateur, Pierre Lassalle, était bien vivant ! Et français en plus ! Il leur avait appris la « méditation créatrice », une méditation permettant d’accéder par soi-même aux mondes invisibles et aux entités spirituelles qui y vivent. Elles m’ont expliqué qu’il était possible de développer ce lien avec le monde suprasensible, et même d’entrer en relation avec son Ange Gardien (!), ceci étant une question d’entraînement. D’après elles, cette pratique permettait de trouver des solutions à tous nos défis et nos épreuves, en élevant notre point de vue… Finalement, cela revenait à devenir pleinement responsable, libre, autonome, alors j’étais très enthousiasmé ! Je suis donc aller voir cet enseignant en conférence, et je n’ai pas été déçu du voyage ! Il avait un franc parlé, osait voir les choses en face et dénoncer les maux du monde, quitte à se mettre tout le public à dos !… ce que je trouvais très courageux. Ses propos étaient simples, humbles, drôles… J’ai beaucoup apprécié !

Trouvé !

Ensuite on m’a prêté un livre de lui : « Cyberespace ». Et à la fin de la première page du premier chapitre, j’ai eu une révélation : « J’ai trouvé mon Guide Spirituel ! » C’était une certitude. J’ai eu une profonde gratitude et j’ai longuement pleuré… Restait alors à me libérer de toutes mes expériences passées qui m’empêchaient d’avoir confiance… J’ai donc pris du recul pour différencier cet homme et son enseignement spirituel de tous ceux que j’avais rencontrés en amont.

En premier lieu, il était sincère, il ne cherchait pas à être apprécié. Ensuite, les prix de ses livres ou stages étaient clairs, et non sous forme de don, lors duquel on vous met la pression pour donner davantage . Par ailleurs, il n’était pas accusé de viols, ce qui est assez rassurant ! Et finalement, ceux qui pratiquaient son enseignement avaient des résultats, ils devenaient de meilleurs humains, et apportaient vraiment quelque chose de beau dans le monde. Conscientisant cela, une phrase m’est revenue en tête : « On reconnaît un arbre à ses fruits ». Et je voyais de très beaux fruits !

Aujourd’hui, à 27 ans, je me suis aperçu qu’au fond, c’était Dieu que je cherchais depuis tout ce temps ! Car c’est Lui the Guide pour l’Humanité ! C’est Lui qui nous a créés, Lui qui nous nourrit… Mais je parle aussi de la partie de Lui qui vit en moi, en chacun de nous, et qui cherche à s’exprimer ! Et, pour trouver Dieu, qui est mieux placé que quelqu’un qui a lui-même vécu le chemin pour Le connaître et Le rencontrer réellement, et qui peut nous conduire vers Lui, grâce à une pratique sur mesure ? Cette question-réponse m’a donné définitivement confiance en Pierre Lassalle et son enseignement christique, que je pratique encore à ce jour.

Si votre quête vous a menés jusqu’au bout de ces lignes, et si vous voulez aller plus loin, je vous recommande « L’Héritage du Christ » ! C’est le nouvel ouvrage de Pierre Lassalle, dans lequel il a notamment mis en lumière certaines scènes des Évangiles, détaillant un cheminement souhaitable pour chacun et pour l’humanité… Des connaissances à mettre en application pour devenir de meilleurs humains !

Par ailleurs, dans son ouvrage « La Vie Spirituelle », Pierre Lassalle expose ce qu’est un Guide spirituel, quel est son rôle, pourquoi un chercheur de Lumière en a besoin, comment le reconnaître, ce qu’il a accompli pour pouvoir assumer cette responsabilité, etc. Si ce sujet vous intéresse autant que moi, ce livre vous régalera et vous donnera beaucoup d’espérance !

Avec gratitude, pour avoir trouvé un vrai Guide spirituel !

Pierre Barbafieri

livre Cyberespace - Pierre Lassalle
L'Héritage du Christ
livre la vie spirituelle - Pierre Lassalle