Bonus "L'Aventure Héroïque"

 

 

 

Bonus « L’Aventure Héroïque »

 

Bienvenu sur la page du bonus dédié au livre L’Aventure Héroïque.

Bonne lecture…

Du jeu de rôle au jeu d'rôle

La vie est un jeu ! 
Les « ronchons », les rabat-joies et les tristes sires diront que cela n’est pas vrai, nous leur répondrons en formulant ainsi ce que tous les Initiés ont clamé depuis la nuit des temps : « La qualité de nos pensées détermine les conditions de notre futur. » 
Ou si vous préférez :« Ce que vous pensez aujourd’hui sera votre environnement de demain ! ».
Si vous êtes persuadé que la vie est une expérience traumatisante, terrible et éprouvante… alors, ne vous étonnez pas qu’elle le soit !
En revanche, si vous êtes persuadé qu’il existe une raison bienveillante à votre présence sur la Terre, et que vous pouvez y vivre une belle aventure… alors, ne vous étonnez pas d’être en train de lire ces quelques lignes… car c’est cette part en vous qui vous y a amené ! 
Bien sûr, nous ne voulons pas vous encourager à voir la vie avec des lunettes roses ! Nous pensons que l’être humain de notre temps est suffisamment naïf, pour ne pas en rajouter. 
En revanche, il nous semble important d’enlever vos lunettes noires (qu’en général les médias vous ont offertes !), et de croire un peu plus en votre potentiel et en votre destinée.
Dans ce sens, la vie est un jeu !
Vous avez certainement remarqué que l’on nous montre la vie comme étant terrible (guerres, meurtres, catastrophes diverses, etc.), et que cela semble s’équilibrer par la civilisation des loisirs : d’un côté, on vous montre : « La vie c’est épouvantable », et de l’autre côté, on vous conseille : « Éclatez-vous ! ». 
Les gens finissent par y croire, et croyant que la vie est éprouvante, ils se réfugient dans la fuite et le rêve (loisirs). 
Ainsi, la réalité devient synonyme d’obligation (le travail pour « gagner sa vie » et toutes les épreuves qui vont avec), et le rêve devient synonyme de « vraie vie » (l’intérêt grandissant pour les mondes virtuels sur Internet, par exemple). 
Aujourd’hui, les gens fuient leur vie dans les jeux vidéo, Internet et les jeux de rôles. La science-fiction et la fantaisy nourrissent leurs adeptes, leur permettant de vivre virtuellement toutes sortes d’aventures.
La question que nous posons est : Pourquoi se contenter du virtuel, lorsqu’il est possible de vivre des aventures dans la réalité ? 
Bien sûr, cela demande de se débarrasser de certaines croyances et conditionnements, mais il est tout à fait possible de vivre vraiment sa vie. 
C’est ce que nous proposons avec « l’Aventure Héroïque ». 
Mesdames et Messieurs, plus fort que les jeux vidéos, plus puissant que les jeux de rôles, et infiniment plus vivant que les mondes virtuels d’Internet, voici l’Aventure Héroïque : le mythe dont vous êtes le Héros ou l’Héroïne ! 
Comment cela fonctionne-t-il ? 
Cela fonctionne un peu comme un jeu de rôle… sauf que tout est réel ! 
Le matériau avec lequel vous allez jouer : c’est votre destinée. 
Le personnage principal que vous allez interpréter : c’est vous. 
La mission que vous allez devoir accomplir : celle que vous aurez choisie ou que le monde spirituel (Dame Aventure, ou votre Ange, ou votre Âme) vous aura confiée. 
Votre « équipe » ou votre « groupe » : vos qualités et forces, ainsi que les « amis » réels qui peuvent vous aider à la réalisation de votre mission. 
Vos adversaires (les forces ténébreuses à vaincre) : vos défauts, vos limites, vos croyances négatives, et les rabat-joies ou tristes sires qui pourraient vous décourager. Votre récompense : des victoires sur vous-même (dignité, courage, confiance, etc.).
Et le mode d’emploi de ce jeu est : l’Aventure Héroïque (un mode d’emploi « top secret », le super « code » basé sur le fonctionnement de l’être humain, apporté par les Initiés qui veillent sur l’évolution de l’humanité).
Pourquoi devriez-vous vous contenter de rêver votre vie plutôt que de la vivre pleinement ? 
Le choix vous appartient…

Devenir un héros de sa destinée

Qu’est-ce qui caractérise le héros ?

L’Idéal
Sa caractéristique est d’avoir un Idéal, d’avoir un but. En fait, le héros part à l’aventure pour accéder à « quelque chose » ; ceci veut dire qu’il a un but, il a un idéal. 
Un idéal, nous pouvons tous en avoir un. Nous pouvons tous nous fixer un but. En général, pour un héros, c’est un but très élevé. Nous pouvons aussi nous fixer un but élevé. Car en fait, pour devenir un héros, il faut que nous nous fixions un but qui soit au-dessus de ce que nous pouvons faire habituellement. 
C’est à dire que dans notre vie ordinaire, nous avons telles capacités, telles qualités, telle manière de vivre, tels défis rencontrés habituellement. Et pour devenir un héros, il faut faire plus que cela : il faut faire quelque chose que nous n’avons jamais fait, nous donner un but ou un idéal que nous n’avons jamais réussi à atteindre. 
Et à ce moment-là, nous nous donnons ce but, c’est-à-dire que nous nous donnons les moyens de nous dépasser, de nous transcender. 
En effet, ce qui fait le héros, c’est le but, l’idéal qui est au-dessus de ses capacités d’aujourd’hui, et c’est le fait qu’il accepte de se dépasser, de se transcender et de se sacrifier sur certains points. 
Bien évidemment, pour aller vers ce but, pour aller vers cet idéal, cela va nous demander de nous concentrer, d’aller vraiment à l’essentiel, de faire des choix et des sacrifices ; pas forcément le sacrifice de notre vie comme fait le héros !…, mais tout de même certains sacrifices à notre niveau. Il s’agit de certaines choses de notre vie quotidienne – futiles, inutiles, fatigantes ou déviantes – que nous allons devoir lâcher, ne plus nous occuper, de façon à récupérer de l’énergie, du temps, de la disponibilité, pour aller droit vers notre but.
En résumé : choisir un idéal ou un but élevé, plus élevé que ce que vivons actuellement, faire certains sacrifices, faire certains choix.

Le courage
Une autre caractéristique fondamentale du héros est bien sûr le courage : c’est la qualité de base du héros. Les héros ne sont pas les seuls à avoir du courage : tout le monde peut le développer, c’est en chaque être humain. Faire preuve de courage est ce qui nous amène à franchir les étapes les unes après les autres, pour réussir à nous dépasser, à nous transcender, à faire davantage que ce dont nous sommes capables habituellement ; et c’est ce qui va bien entendu nous amener vers notre but.

L’espérance
Et bien sûr, l’autre caractéristique fondamentale du héros est qu’il lui faut une bonne dose d’espérance : c’est-à-dire ressentir qu’atteindre son but est possible, que cela va se produire ! Pour ce faire, il faut en quelque sorte nous donner des défis à nous-mêmes, ressentir que nous avons en nous des qualités, des capacités que nous n’avons pas encore révélées et que nous avons envie d’exprimer, de faire sortir de notre cœur. 
Et il faut donc nous motiver en quelque sorte, faire preuve de courage pour que justement elles sortent,… car elles ne vont pas sortir toutes seules ! 
Il est vrai que parfois, lorsque nous vivons une épreuve, un accident, une maladie, un évènement très difficile ou douloureux, et qui nous demande de nous dépasser, de nous transcender, nous pouvons alors par ce biais découvrir en nous des capacités jusque là insoupçonnées.
Mais nous ne sommes pas obligés d’attendre une épreuve dramatique, une maladie, un accident ou quoi que ce soit de ce genre : nous pouvons aussi nous « auto motiver » en nous donnant des buts, en allant à la recherche des défis, en allant vers la manifestation, l’application, la mise en pratique de choses que nous n’avons jamais accomplies, que nous n’avons jamais osé faire. 
Osons les faire ! Si nous avons, par exemple, des idées ou des projets, surtout qu’ils ne restent pas en nous en tant qu’idées ou projets, mais faisons un pas vers ces projets afin de les manifester, les concrétiser, en faire quelque chose de « réel »…
Et ce, même si nous nous disons quelque part en nous : « Je n’y arriverai pas, ce n’est pas possible, etc. » ! Parce que le héros, lui aussi, se dit ce genre de phrases au début. Lui aussi a peur de l’inconnu, et il a peur de ne pas pouvoir atteindre son but. Mais l’important, c’est de faire preuve de courage, de générer ce courage, d’aller vers notre but, pas après pas, et puis d’avoir l’espérance que quoiqu’il arrive, nous finiront par l’atteindre. Et ce, même si nous devons recommencer deux fois, trois fois, quatre fois : les héros vivent mille et une aventures, et parfois ils revivent plusieurs fois la même épreuve avant d’en venir totalement à bout. Et donc, dans la vie c’est le même principe : parfois il nous faut reproduire plusieurs fois la chose avant d’atteindre le but. 
Si nous appliquons cela, nous pourrons devenir – peut-être pas un héros comme Spiderman, Indiana Jones ou Superman ! – mais nous pourrons devenir le héros de notre destinée,… et c’est cela qui est important. 
Si, en suivant ces petites indications, vous arrivez à réveiller le héros ou l’héroïne qui sommeille en vous, vous allez y arriver, vous allez prendre votre destinée en main, et vous allez devenir le héros ou l’héroïne de votre destinée !

Pierre Lassalle

Exercice "Dévitaliser la peur"

Pour cet exercice, vous allez, tout d’abord, tirer une carte dans le livre-jeu « Le Tarot des Héros » (de Pierre Lassalle – éditions De Mortagne) puis, faire un petit travail intérieur.
Tirage du Tarot des Héros :
Posez-vous la question suivante : « De quelle épreuve ai-je le plus peur (dans le cadre de ma mission) ? » 
Lorsque vous vous posez cette question, vous pensez à la mission que la Déesse de l’Aventure vous a confiée. Puis, vous tirez une carte d’Épreuve dans le « Tarot des Héros » (cartes rouges).

Ma Carte (nom de l’état d’âme négatif) :

L’Épreuve liée avec la carte tirée :

La Première Impression que me fait cette Carte :

Maintenant, voici un exercice qui a pour but de vous aider à dévitaliser la peur qui vous empêche de réaliser votre mission. Il faut dépasser la peur des épreuves et y voir plutôt des défis de l’existence, qui permettent de révéler le meilleur de soi et d’oser être soi-même, différent des autres, dans le monde. 
Retenons que la peur est puissante tant qu’elle reste dans l’ombre. Lorsqu’elle est mise en pleine lumière, elle est dévitalisée (elle perd de sa force, petit à petit, elle s’évanouit). 
Pour cela, vous avez besoin du courage et de l’endurance…

Processus :

1.    Vous vous installez confortablement, vous fermez les yeux et vous entrez en méditation profonde, au cœur de vous-mêmes. Vous êtes bien en paix, vous avez placé votre conscience au niveau de votre chakra du cœur, bien au centre de votre poitrine, vous respirez tranquillement à cet endroit et vous sentez que vous avez pris du recul par rapport au monde extérieur.

2.    Vous empruntez un chemin de lumière à l’intérieur de vous, qui vous amène dans le sanctuaire de l’Aventure. Puis, vous vous rappelez la Carte du Tarot des Héros que vous avez tirée (de quelle épreuve avez-vous le plus peur ?) Voyez l’image de la carte se dessiner devant votre regard intérieur. Qu’est-ce qui vous touche principalement ? Que comprenez-vous au sujet de cette Carte ? 
Vous restez bien concentré.

3.    Ensuite, vous imaginez une scène qui correspond à cette épreuve. Imaginez-la avec le maximum de détails et ensuite, vous plongez dans cette scène. Que ressentez-vous ? (vous sentez-vous faible, lâche, désespéré, etc. ?)

4.    Puis, appelez votre Ange de tout votre cœur, afin qu’il vous aide à prendre de la hauteur par rapport à cette scène. Ressentez son aide active, comme s’il vous « soulevait ». Imaginez que vous vous élevez au-dessus de la scène et que vous vous en détachez, comme si vous en deveniez l’observateur. Que ressentez-vous alors ? 
Puis, imaginez un puissant faisceau de lumière qui éclaire cette scène et vous apporte une prise de conscience… Quelle est-elle ?

5.    Ensuite, faites appel à la force de votre cœur et demandez à votre Ange qu’il vous donne l’épée du discernement et de la résistance au mal. Imaginez votre Ange qui vous apporte cette épée. Saisissez-la avec conscience et respect. Ensuite, replacez-vous face à l’épreuve : vous revenez au cœur-même de la scène, avec votre épée du discernement et de la résistance au mal. Que ressentez-vous alors ? Que se passe-t-il en vous et autour de vous ?

6.    Quelle leçon tirez-vous de cette expérience et qui vous donne la force d’aller vers votre mission ?

7.    Ensuite, vous lâchez bien toutes les images. Vous savez que vous portez en vous le potentiel de transcender votre peur, vous l’avez « vécu » intérieurement, vous vous sentez victorieux et confiant. Remerciez votre Ange pour cette expérience. Il vous reste maintenant à appliquer cette victoire en situation extérieure. Rien ne pourra vous arrêter ! 
Vous respirez bien profondément et vous rouvrez les yeux.

N’oubliez pas de noter votre expérience…

Sport et héroïsme

Lorsque nous connaissons superficiellement les principes du sport et que nous nous faisons une idée approximative de ce qu’est l’héroïsme, il peut paraître évident que les deux ne font qu’un ou presque !…
En fait, il n’en est rien… même si l’un peut préparer à l’autre.
Voyons cela de plus près…

Le sport tel que nous le concevons dans notre société matérialiste est une « invention » moderne, et ce sont les peuples anglophones qui ont inventé la plupart des sports populaires de notre temps.
Le sport est considéré, généralement, comme un divertissement (pour ceux qui le regardent ou y assistent), et un métier (pour ceux qui le pratiquent assidûment). Enfin, une partie des gens qui se divertissent en regardant le sport à la télé ou qui assistent à des représentations sportives, pratiquent un sport pour être « mieux dans leur peau ».
Le sport est devenu, petit à petit, une sorte de culture de masse qui rapporte de gros sous !
En effet, les sportifs de haut niveau gagnent des sommes d’argent considérables, tout comme des stars de cinéma ou des chanteurs du hit parade !
Est-ce bien raisonnable, docteur ?!
Si nous transcendons notre grande naïveté originelle et que nous nous rendons capables d’accéder à quelques éléments de vérité sur le fonctionnement « secret » ou caché de notre société, nous découvrons la véritable raison d’être du sport : empêcher l’être humain de se révéler et de faire preuve d’héroïsme !
D’ailleurs, tous les divertissements ont ceci pour but d’empêcher l’individu de révéler qui il est, en l’abrutissant de toutes sortes de manières, afin de le laisser « dormir » paisiblement. Le « dormeur » doit se réveiller !
En revanche, à l’encontre de toutes sortes de divertissements débiles (le fameux « entertainment » à l’américaine !), le sport peut avoir son utilité dans le développement de l’être humain, et même, être une préparation pour la pratique future de l’héroïsme (c’est un ex sportif de haut niveau, dans la discipline du cyclisme, qui écrit cela).

Expliquons-nous : sous certaines conditions éthiques, le sport peut être pratiqué, avec beaucoup de bienfaits, par les jeunes garçons et filles. En effet, le sport (certaines disciplines plus que d’autres) permet un développement harmonieux du corps (lorsqu’il n’y a pas d’excès et que l’on ne cherche pas à créer des « monstres », véritables « machines » à médailles !) ; et plus encore, il façonne le mental, aidant le pratiquant à s’affirmer et à cultiver un moral de vainqueur, sachant se dépasser, se transcender et se discipliner. Bien évidemment, ces qualités seront, ensuite, essentielles à la vie professionnelle de l’ancien sportif.
Nous conseillons la pratique d’un sport dans l’enfance et l’adolescence, c’est-à-dire pendant tout le temps ou le jeune demeure dépendant de ses parents (euh, quand même pas jusqu’à cinquante ans, parce que là c’est de la triche !).
Ensuite, lorsque le jeune franchit le seuil de l’adultat et qu’il quitte ses parents pour « faire sa vie », il est essentiel qu’il passe du sport… à l’héroïsme.
En effet, toujours demeurer dans l’industrie sportive n’est pas une bonne chose :
Tout simplement, bien sûr, parce qu’il n’est pas moral de « vivre » du seul sport, en sachant que c’est un système pour « endormir » le bon peuple, en le distrayant et l’éloignant de ce qu’il a à faire !
Et aussi, car le sport devient alors comme une sorte de « seconde famille » pour le jeune adulte, qui se protège du monde par ce biais et refuse les défis qui se seraient présentés à lui s’il n’avait pas continuer à ce point dans la pratique de son sport.
Tout comme l’éducation nationale, le domaine du sport constitue une « grande famille » qui éloigne ses ouailles du vrai monde et de la vraie vie, empêchant les sportifs de devenir vraiment adultes (psychologiquement parlant). Et, bien souvent, lorsque le sportif ne peut plus briller dans son sport et qu’il a atteint la limite d’âge, il est très difficile pour lui de se réinsérer dans le monde,… pour la simple raison qu’il n’en a jamais vraiment fait partie !
Ceci n’est pas sans conséquence : il se sent alors décalé, voire « handicapé » dans certains domaines de vie sociale et il est facilement tenté de rejeter le monde dans son ensemble ; ceci le rend « aigri », avec bien souvent un sentiment d’amertume et d’échec (plus ou moins conscient) vis-à-vis de sa vie, alors même qu’il a gagné beaucoup de médailles dans sa vie de sportif ! Ces états d’âme sont simplement dus au fait qu’il ne prend pas en main les rênes de sa « vraie » vie : nous pourrions dire aussi qu’il marche « à côté de sa destinée », ce qui l’empêche de ressentir l’épanouissement et l’évolution intérieurs qui lui donneraient la joie d’exister.

Quelles sont les différences entre le sport et l’héroïsme ?

Quand on parle d’héroïsme, les gens pensent tout de suite à certains actes très précis : le pompier qui sauve un enfant des flammes d’un incendie ; l’homme qui pénètre dans une voiture qui vient de se retourner, et qui pourrait exploser d’un instant à l’autre, pour en extraire une jeune femme prise au piège ; le soldat en mission à l’autre bout de la planète et qui meurt pour sa patrie, etc.
Ce ne sont pas seulement des clichés, mais des réalités quotidiennes… Bien évidemment, nous pouvons parler d’actes héroïques dans ces cas-là. Et il est vrai que c’est très différent de l’idée habituelle que l’on peut se faire du sport.
Le sport est une question d’entraînement, de discipline, de pratique acharnée, de maîtrise de soi, etc.
Les actes héroïques sont, le plus souvent, spontanés ou instinctifs, reposant davantage sur le cœur, c’est-à-dire le courage et la compassion.
Mais, il existe aussi une forme de l’héroïsme qui fonctionne grâce au meilleur de la pratique sportive (entraînement, discipline, transcendance, maîtrise de soi, etc.) et qui est presque à l’opposé de l’acte héroïque décrit ci haut, car il demande un gros travail de la pensée (cf. le livre « L’Aventure Héroïque » de Céline et Pierre Lassalle).

Bien sûr, la différence majeure entre le sport et l’héroïsme est que tout, dans l’héroïsme, repose sur la moralité (ou éthique vertueuse). Ainsi, l’héroïsme, contrairement au sport, n’a pas pour but l’argent, la gloire ou la reconnaissance, mais plutôt la réalisation de soi, le dépassement de soi pour accomplir ses projets et idéaux, en espérant que ces actes profiteront au plus grand nombre.
Alors que le sport est surtout une action individualiste (même dans les sports d’équipe, bien que ce soient les disciplines qui permettent d’aller le plus loin), l’héroïsme apprend à progresser vers la fraternité et la construction d’un monde meilleur, plus humain et plus créateur.
Bien entendu, la progression vers la fraternité dont il est question dans l’héroïsme n’a pas à voir avec ce que les sportifs en comprennent généralement, puisque les grandes manifestations sportives sont complètement enserrées par des visées matérialistes, lucratives, ou même parfois tricheuses et politiques, et sont restreintes à la fameuse « famille » ou « bulle sportive » : nous sommes loin, dans le cas de tels buts, d’une avancée constructrice pour l’évolution humaine dans son ensemble.
Enfin, le sport, à la différence de l’héroïsme, ne peut aucunement définir ni devenir un mode de vie global. Nous convenons il est vrai de parler de la « pratique » d’un sport, tout comme de la « pratique » de l’héroïsme (selon une méthode précise décrite dans « l’Aventure Héroïque ») ; mais il est impossible qu’en pratiquant l’héroïsme, ceci ne découle pas rapidement sur un véritable « mode de vie héroïque », s’élargissant absolument à tous les domaines de notre vie.
L’héroïsme nous apparaît alors davantage comme une solution transcendante, voire une guérison, face à toutes les « pénalités » du sport moderne.

Des idéaux à cultiver

Si nous voulons progresser héroïquement et spirituellement, nous trouvons forcément sur notre route deux Idéaux fondamentaux auxquels nous lier, qui sont de puissantes sources de lumière et d’espérance au sein de notre quête évolutive :

  • « l’homme à la ressemblance de Dieu » (ou l’union du « Je » avec l’Âme céleste, c’est-à-dire le nouvel Adam, selon la parole de St-Paul), qui correspond « en résumé » à l’Idéal de la Perfection (le Christ a dit : « Soyez parfaits, comme votre Père céleste est parfait », Matthieu 5 – 48), et
  • la Terra Lucida (ou la Terre de Lumière ou encore Cité céleste) qui correspond à l’Idéal de la Créativité (en tant que manifestation de la puissance créatrice divine).

Mais, nous pouvons en trouver d’autres et travailler avec eux :

  • l’Idéal de l’Infini (le « no limit » ou le « tout est possible » ou encore « tout est transformable ») ;
  • celui de la Félicité ou de la Béatitude (le fameux Ananda des Orientaux), que confère le plus haut niveau de conscience (but de la Quête du Graal) ou encore
  • celui de la Joie véritable qui est certainement leur cousin (humour, quand tu nous tiens !), de même que celui de la Plénitude ;
  • ceux de la Vérité et de la Liberté en pratiquant, notamment, la Vie intérieure (cf. La Vie Spirituelle de Pierre Lassalle, diffusion Terre de Lumière), selon la parole du Christ : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous libérera. », Jean 8 – 32, ces deux précédents idéaux nous conduisent vers
  • celui de la Sagesse ; mais, pour accéder à la Sagesse, il nous faut devenir transparent, innocent,
  • et donc rencontrer l’Idéal de la Pureté ; et ce n’est qu’à ces conditions que nous pouvons transmettre la Sagesse
  • avec l’Idéal du Service, et cela nous fait vivre l’Idéal de la Beauté, et nous approchons alors de celui de l’Harmonie ;
  • en manifestant notre service, nous faisons preuve de l’Idéal de Bonté, et nous expérimentons alors l’Idéal de l’Amour le plus pur.
  • Ainsi, nous apprenons à jouer avec l’Idéal de la Responsabilité, et nous sommes emplis de celui de la Gratitude.

Qui a dit que nous manquions d’Idéal ?! Maintenant, ce n’est plus le cas !

 

Quelques pensées à méditer :

  • Un homme sans idéal est un homme faible.
  • Nous nous lions avec ce à quoi nous pensons. Si vos pensées sont matérialistes, vous vous liez à la matière et aux forces « matérialisantes ». Si vos pensées sont élevées et tournées vers votre Idéal, alors vous vous unissez au ciel.
  • Incarnez votre Idéal en apprenant à cultiver des Vertus jusque dans vos actes.
  • Si vous ne voulez pas « chuter », restez relié à votre Idéal, car il vous apporte la force de rester debout, même dans les tempêtes.

L'idéal spirituel

Pour l’ensemble des êtres humains, l’Idéal spirituel est la Terra Lucida (ou Terre de Lumière, ou encore Jérusalem Céleste), accompli grâce à l’union du « Je » et de l’Âme céleste (ou Moi supérieur), par amour et en toute liberté.
Cela apportera la rédemption de la Terre (donc des différents règnes y vivant : minéral, végétal, animal et humain). Chaque être humain fera alors partie de ce que l’on appelle le « Corps du Christ » (ou « humanité sophianique »), en tant qu’entité spirituelle créatrice et responsable de son futur.

Ce haut Idéal spirituel de l’humanité peut être représenté au centre d’un cercle. Depuis la périphérie du cercle, on peut cultiver douze points de vue sur ce haut Idéal spirituel (c’est le nombre 12 qui régit le niveau de l’esprit).
Chaque point de vue correspond à la « couleur » ou au « ton » que notre Âme céleste (ou Moi supérieur, ou Éternel Féminin) souhaite exprimer dans cette aventure de l’esprit (tout d’abord à travers le « Je », puis grâce à son union avec lui).

À chaque vie, cet Idéal spirituel se révèle à travers diverses expériences à la fois spirituelles, psychiques et terrestres que l’Âme souhaite vivre par l’intermédiaire du « Je » (dans un premier temps).
Cela dépend également de l’évolution de l’individu et des degrés initiatiques qu’il franchit.

Pour s’approcher de son haut Idéal spirituel (qui, dans le thème astral, est le mieux représenté par l’Ascendant), l’Esprit (le « Je » + l’Âme) se crée un But de vie (dépendant de son karma et de son degré d’évolution spirituelle), c’est-à-dire une expérience particulière et nouvelle (généralement) qui peut être vécue à trois niveaux : physique ou matérielle, psychique et spirituelle (le niveau spirituel incluant les deux autres qui lui sont inférieurs).
Cette expérience (le But de vie est toujours quelque chose de plus grand que soi, dépassant donc le cadre personnel et familial) est une expression du haut Idéal spirituel, un moyen de s’en approcher, c’est-à-dire une impulsion spirituelle (car venant de l’Esprit) que l’on apprend à manifester dans le monde pour le plus grand bien de tous.
Le But de vie est le mieux représenté, dans le thème astral, par l’axe des Nœuds Lunaires (et, en priorité, par le Nœud Nord de nature solaire). Les Nœuds Lunaires montrent une direction à prendre pour cette incarnation. Ils indiquent également les âges clés permettant d’y arriver plus aisément (en moyenne tous les neuf ans).

Pour en savoir plus : dans un thème astral, lorsque l’on veut « lire » l’Idéal spirituel d’un individu, on regarde en priorité l’Ascendant et son maître, mais aussi le Soleil et son maître, ainsi que l’axe des Nœuds Lunaires.
Notez qu’une personne qui n’est pas dans une démarche spirituelle, ou qui est très jeune, ne manifeste peut-être pas d’aspect de son Idéal spirituel ni de son But de vie, ce qui rend l’interprétation plus aléatoire. De plus, l’Idéal spirituel et le But de vie peuvent, surtout à notre époque, être matérialisés ou déviés par le matérialisme.
L’Idéal spirituel, comme son nom l’indique, provient de l’Esprit. Une personne dont le « Je » (ou individualité humaine) dort, sera incapable de vivre au niveau spirituel ; son existence ne se déroulera qu’aux niveaux physique et psychique. On ne distinguera donc aucun élément de son haut Idéal spirituel dans sa vie.
En revanche, il sera possible de discerner quelques aspects de son But de vie, mais qui seront certainement détournés à des fins matérialistes (égoïsme, profit, pouvoir).
Notons que l’Idéal spirituel transcende cette vie. Dans le thème astral, valable pour une vie donnée, l’Idéal spirituel ne peut donc être perçu que partiellement