Cette tête, comme son nom l’indique, s’attaque à la pensée de l’être humain. Nous allons découvrir comment elle s’y prend, et pourquoi nous nous y soumettons si facilement. Puis, nous allons entrer dans le monde de la solution qui permet de faire l’expérience de la pensée vivante qui rend libre.  Alors, en route pour l’aventure !

Le fonctionnement de la tête de l’Hydre de la mécanisation de l’esprit.

La pensée unique ou double pensée

C’est « connaître ou ne pas connaître. En pleine conscience et avec une absolue bonne foi, émettre des mensonges soigneusement agencés. Retenir simultanément deux opinions qui s’annulent alors qu’on les sait contradictoires, et croire à toutes deux. Employer la logique contre la logique. Répudier la morale alors qu’on se réclame d’elle. Oublier tout ce qu’il est nécessaire d’oublier, puis le rappeler à sa mémoire quand on en a besoin, pour l’oublier plus rapidement encore. »

Georges Orwell, 1984

« La double pensée avec son mensonge à soi-même permet de penser en même temps deux propositions logiquement incompatibles. »

Jean-Claude Michéa, La double pensée

C’est par exemple : « La guerre c’est la paix » pour justifier la guerre en Irak, ou « c’est un mal pour un bien ». Avec cette façon de penser, il est justifié qu’il faut plonger inéluctablement dans le mal pour aller vers le bien. C’est une banalisation révoltante du mal qui fait perdre les repères de valeurs.

C’est le royaume de l’hypocrisie et de la dualité, sur lequel fonctionne le monde d’aujourd’hui. Il crée en l’être humain un état schizophrène et d’insincérité permanente qui fait qu’il est capable d’avoir une idée dans la tête, et d’en exprimer une autre sans remords pour rester conforme ou manipuler l’autre.

La pensée utilitariste

Elle est issue de l’American Way of Life de l’après-guerre et de son mode de vie consumériste avec son divertissement qui s’oppose à un climat de peur, générant l’insécurité, la soumission et l’envie de compenser.

« L’utilitarisme donne un individu utilitariste qui ne s’intéresse, dans ce qui est matériel, qu’à ce qui est utile. »

« Pour un utilitariste, l’utilité représente la plus grande valeur, aussi bien dans le domaine des connaissances que dans celui de l’action. »

Pierre Lassalle, Maîtrisez votre destinée

C’est une pensée qui s’adapte en fonction de « l’utilité pour soi qui en découle. C’est donc une pensée qui mène à une action tournée vers soi et individualiste. Il n’y a que soi qui entre en ligne de compte avec la satisfaction de ses désirs matériels. Ici l’homme s’identifie à un consommateur et se soumet à la publicité et aux médias ainsi qu’à ses instincts qui le rendent esclave du matérialisme. Cela participe de l’individualisme ambiant.

La pensée technologique ou binaire

C’est oui/non – pour ou contre, ou reset ! Elle crée une identification de l’homme à la machine qui apprend à penser comme un ordinateur jusqu’au « J’aime » ou « J’aime pas » de Facebook, basés sur la sympathie et l’antipathie avec ses « like ». Elle durcit et déshumanise au point de rendre insensible à la souffrance de l’autre.

L’intelligence artificielle en découle :

[avec ses] « implants nerveux permettant d’augmenter les capacités du cerveau humain en reliant celui-ci à un ordinateur ultra-performant. »

André Fortier, L’IA s’invite dans notre tête !

« Une I.A. aussi complexe et avancée soit-elle, ne pourra que régurgiter sa programmation. Et même si elle le fait très vite, elle ne pourra qu’imiter l’intelligence humaine. Il ne faudrait pas confondre rapidité et intelligence ! »

Pierre Lassalle, l’illusion scientifique.

Là, nous nous vendons à la machine en pensant inconsidérément qu’elle va nous aider et nous sauver, alors que cela n’aboutit qu’à la robotisation de l’humain et à le couper de ses forces d’esprit… Cela sent le roussi ! Surtout quand nous voyons comment le téléphone portable apparaît, symboliquement, comme greffé à l’extrémité des mains de ses possesseurs.

Au lieu de se lier à l’esprit, l’homme choisit de fusionner avec la machine. C’est une contre-image du chemin vers l’union à l’esprit qui est bien représentée dans le film de Luc Besson : Lucy.

L’outil de l’Hydre pour s’infiltrer dans la matrice avec cette tête ?

Elle passe par L’OPINION !

Le dictionnaire la qualifie ainsi : « Ensemble des idées d’un groupe social sur les problèmes politiques, économiques, moraux, etc. : L’opinion française. »

Jean-Claude Michéa dans La double pensée en donne une image intéressante car il la personnifie :

« Cette créature ambiguë des instituts de sondage ! » Elle crée « l’uniformité idéologique désolante qui caractérise le paysage médiatique contemporain. »

En fait, l’opinion c’est la conscience collective qui s’uniformise à travers la répétition, issue du bourrage de crâne ou du matraquage médiatique. Cela génère finalement, un jeu d’opposition qui finit par l’exclusion de celui qui se retrouve minoritaire… même s’il a raison !

Ses outils sont multiples :

  • Les statistiques qui font croire que la majorité a raison de penser de telle ou telle manière, alors qu’elles ne sont là que pour orienter les gens et distiller le mensonge. La croyance est alors considérée comme vraie parce qu’elle est majoritaire. Et plus il y a de gens qui y adhèrent, plus elle prend du poids.
  • Les médias manipulateurs qui répandent, au même diapason, les informations que nous devons gober, et qui susurrent ensuite : Tout le monde le dit, alors c’est que c’est vrai !

C’est à un point tel qu’aujourd’hui, des médias électroniques comme Google et Facebook font partie du « The Trust Project », un soi-disant consortium international d’organes de presse collaborant pour utiliser la transparence afin de construire une presse plus digne de confiance. Enfin, c’est ce qu’ils disent ! En réalité, il a pour objectif de faire la chasse aux lanceurs d’alerte et d’imposer à l’usager en ligne quelles sont les fausses ou les vraies actualités, et donc, quel est le journalisme fiable ou celui qui relève de la désinformation… selon leurs critères. Incroyable quand on sait que ces organismes sont les plus grands manipulateurs de la planète, et qu’Amnesty International considère que tous deux sont « une menace systémique pour les droits humains car ils participent au capitalisme de surveillance. » !

  • La technique du référendum ou des élections, après avoir bien manipulé les gens avant avec les médias qui orientent les choix. Par exemple, voir : le scandale Facebook-Cambridge Analytica avec les élections aux États-Unis.

Les décisions ne se prennent pas en partant des valeurs morales et d’une saine réflexion, mais de la majorité déduite des élections, des référendums, des statistiques, des mensonges des médias, et des on dit.

De plus, ce n’est pas parce que la majorité pense que telle chose est bonne qu’elle l’est automatiquement… comme le voudrait la machine : oui, non, 1,2 !

Des lois et des règlements se pondent sur cette base pour assurer la liberté alors qu’ils aboutissent à la multiplication des interdits et de la censure. En fait, ce sont des outils idéals pour exercer le contrôle des masses… qui disent « Amen ».

Les décisions se fondent sur des rapports de force entre des institutions dont le pouvoir dépend de leur surface médiatique. C’est intéressant de voir qu’aujourd’hui les médias appartiennent aux plus grandes fortunes de France qui ont intérêt à ce que les informations « rapportent » !

Pourquoi cette manipulation passe-t-elle comme une lettre à la poste ?

C’est parce que les gens se privent de faire l’effort de penser par eux-mêmes, et préfèrent s’en remettre à la conscience collective matérialiste. C’est le reflet d’une paresse/lâcheté de penser qui refuse d’inclure le vivant par le questionnement.

C’est parce qu’ils restent de grands naïfs qui ne veulent pas se prendre la tête, et qui se laissent prendre par cette société de désirs et de surconsommation, pensant que ça va leur faire du bien, alors qu’elle rend exsangue et endort.

C’est parce qu’en choisissant de ne pas se questionner, est fait le choix de ne pas voir le mensonge de la matrice et de s’en extraire. C’est dû à la peur de voir le mal en face.

C’est parce que tout cela déshumanise au point que l’on puisse imaginer de fusionner avec la machine.

De plus, cette manipulation nourrit l’instinct grégaire qui rassure, parce qu’ainsi nous sommes tous pareils…, au lieu d’exprimer notre individualité.

Les conséquences ?

C’est l’illusion, car à force de ne pas nous poser de questions, nous nous affaiblissons de plus en plus. Nous nous coupons de notre valeur d’esprit humain, et notre pouvoir décisionnaire disparaît. Alors, nous sommes manipulables à souhait, à devenir les pantins de l’ordre établi qui gouverne la matrice et qui nous fait croire que c’est nous qui décidons.

Notre cœur est fermé et cela crée des échanges basés sur le mensonge et l’insincérité qui tuent les relations.

Quant à notre volonté, elle est pleine d’inconscient, de peurs, de refus, d’insécurité et de destruction.

Nous vivons en réalité dans un monde de « pour ou contre », ou chacun passe de l’un à l’autre sans scrupule, en fonction de ses désirs à assouvir. Tantôt c’est blanc, puis c’est noir, et vice versa. Mais ce « pour ou contre » crée une fracture où l’un des deux aura forcément tord, et il faudra un jour l’éradiquer. Au bout du compte tout cela mène à la guerre de tous contre tous en raison de la déshumanisation de l’être humain.

Les solutions

– « Ah ! Ce qui fait ma différence et ma force, c’est ma valeur d’esprit ! »

– « Alors, je vais m’y relier en pensant par moi-même. »

Là, c’est impératif d’aller chercher le « Jedi de l’esprit » que vous êtes, parce qu’il va repousser tout ceci.

Cette tête de l’Hydre renvoie aux quêteurs de vérité qui se posent la question de qui je suis et du pourquoi, car cette tête ne peut être combattue qu’en y apportant une pensée vivante qui permet d’éclaircir, discerner et de trouver des solutions issues de l’esprit que nous sommes.

La pensée est la force de l’être humain !

Alors, comment accéder à cette pensée vivante ?

Nous vous proposons quelques clés que vous pourrez retrouver dans nos livres :

La méditation créatrice dans le corps éthérique qui permet d’accéder à la vérité et de s’ouvrir au futur. Elle ouvre à  la pratique d’une vie spirituelle à l’occidental, bien adaptée à notre temps et à notre monde occidental. Nous pouvons dire qu’elle participe à réveiller le héros qui sommeille en vous et qui aspire à la révélation de soi et à l’évolution infinie.
Voir « La vie spirituelle » de Pierre Lassalle.

Le Nouveau Culte Marial pour approfondir un questionnement essentiel, développer une pensée spirituelle qui va chercher la force de l’Âme. Elle permet de renforcer le Bien en soi et de l’agir en conscience. Elle crée des pierres de Foi, qui sont une base de confiance en soi et d’actes emplis de vie.
Voir « Parler le langage des Anges » de Céline & Pierre Lassalle

La pratique de l’individualisation afin de faire face à ses conditionnements pour s’en dégager et penser par soi-même. Elle permet d’habiter ses actes selon ce qui aura été conquis en vérité.
Voir « Le Nouveau Tarot de l’Individualisation » de Pierre Lassalle

La pensée trinitaire pour écarter les illusions et les mensonges et ainsi trouver des solutions vraies reliées au bien. Elle permet de toucher la vérité au cœur de soi-même. et de ressentir la liberté.
Voir « Vers une Nouvelle Éthique » de Céline & Pierre Lassalle

La quête vertueuse de Sincérité et d’authenticité qui va réunifier et aligner les actes sur la pensée. Cette pensée est vectrice d’intégrité et de dignité.
Toujours « Vers une Nouvelle Éthique » de Céline & Pierre Lassalle

Le déniaisement par rapport aux mensonges de la société avec le dossier « Lumière dans la Matrice ». Il permet d’en comprendre les rouages et de développer une vraie indépendance de vue. Vous y retrouverez une bibliographie dédiée à cet effet.

Cher(e)s Âmi(e)s, vous voilà ainsi armés pour le combat de l’automne.
L’hydre n’a plus qu’à bien se tenir.
Amusez-vous bien et n’hésitez pas à nous partager vos victoires !

Martine Vandenbrouque
Directrice des éditions Terre de Lumière

livre parler le langage des anges - Pierre Lassalle
livre Vers une Nouvelle Ethique - Céline et Pierre Lassalle