Bonus Cyberespace

Bonus "Cyberespace"

livre Cyberespace - Pierre Lassalle

 

 

 

Bonus « Cyberespace »

 

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Bonne lecture…

De la quête du Héros à la quête spirituelle

Dans mon roman Cyberespace, j’ai raconté l’histoire de héros et d’héroïnes qui combattent pour la liberté et la fraternité, dans un monde chaotique de notre proche futur (les années 2030).
Michaël, Sofia, Caitlin et le prêtre Jean sont autant de figures mythiques qui expriment des valeurs morales caractérisant les individus qui s’élèvent au-dessus de la masse et deviennent des modèles.

Mais, cette quête du héros, que représente-t-elle ?

De nombreux mythologues ont étudié toutes sortes de légendes, de contes et de mythes de toutes les civilisations et de toutes les époques, pour s’apercevoir qu’il existait une sorte d’histoire « parfaite » du héros (cf. les ouvrages du mythologue anglophone Joseph Campbell et son travail sur le monomythe). Cette histoire suit toujours une même trame, faisant passer le héros par toutes sortes d’aventures initiatiques, d’épreuves de plus en plus dangereuses, jusqu’à ce qu’il se retrouve confronté à la mort et fasse preuve alors du sens du sacrifice. Généralement, l’histoire se termine bien et le héros a acquis des pouvoirs ou des connaissances qu’il offre à son peuple pour l’aider à progresser.
Cette trame classique nous la trouvons également dans les films de science-fiction ou d’aventures, tels ceux de George Lucas (grand amateur de mythologie et fan de Joseph Campbell), de Peter Jackson ou de Steven Spielberg, par exemple (ainsi que dans les romans de science-fiction, des séries télé et des B-Ds).

À quoi correspond cette trame immuable ?

Elle représente le chemin d’évolution spirituelle de l’être humain. Elle montre, de manière voilée ou symbolique, les différents degrés initiatiques que l’aspirant doit franchir tout au long de son parcours en quête de la sagesse, de l’amour, de la liberté et de la plénitude.
C’est cela que l’on trouve, entre les lignes, dans mon roman Cyberespace. Les héros et héroïnes de ce récit initiatique expérimentent une trame semblable à celle des grands mythes classiques, tout aussi bien que celle des films de science-fiction ou d’aventures.
Mais, en fait, les épreuves ou tests que franchissent les héros de mon roman ne sont pas directement basés sur les mythes ou les travaux de Joseph Campbell, mais sur les étapes initiatiques telles que dévoilées dans mon ouvrage « Le Sentier du Graal » (diffusion Terre de Lumière).

Ces étapes initiatiques, cette suite d’épreuves (mot signifiant « situation permettant de tester notre valeur morale ») auxquelles se confrontent les héros de toutes les histoires d’aventures, nous les portons en nous-mêmes. C’est la raison pour laquelle ce type d’histoire nous touche tant. Nous sommes tous des Héros ou des Héroïnes en puissance !
Nous sommes tous appelés à le devenir.
Nous vivons actuellement dans une civilisation très dure où les qualités humaines ne sont presque jamais mises en avant (en dehors de certains romans, films ou séries télés). Dans la vie, seules les valeurs matérialistes et égoïstes sont considérées avec attention par les médias.

Aujourd’hui, nous avons terriblement besoin de recontacter, tout au fond de notre cœur, ces valeurs spirituelles qu’expriment les Héros au travers de leurs aventures périlleuses.
S’identifier à un Héros qui sort vainqueur de toutes sortes d’épreuves nous apporte beaucoup d’espérance. Et, cette qualité, nous en avons un besoin vital pour concevoir notre futur. C’est l’une des raisons essentielles pour laquelle ce roman existe.
En fait, il témoigne que tout est possible et c’est à la fois le message de la quête du Héros et de l’aventure spirituelle.

Nathan dans le Cyberespace

À l’origine, la scène suivante aurait dû servir de prologue à mon roman. Cependant, après réflexion, je me suis dit qu’une personne lisant cette scène directement aurait pu croire qu’il s’agissait d’un roman se déroulant au Moyen Âge. J’ai alors décidé de placer cet épisode chronologiquement, au sein du roman, lorsque Nathan termine son travail et accède au cyberespace pour la première fois. Puis, emporté par mon inspiration, je l’ai oubliée ! Je suis donc ravi de vous la présenter ici, telle que je l’avais imaginée. Il faut savoir que cette scène est l’une des premières à laquelle j’avais pensé et qu’elle est un hommage aux auteurs moyenâgeux Chrétien de Troyes (auteur de Perceval ou le conte du Graal vers 1190) et Wolfram von Eschenbach (auteur de Parsifal vers 1205). Cette scène révèle que mon roman s’adresse à notre époque (exactement huit siècles après les romans cités ci-dessus) et qu’il a pour but d’instruire, de manière voilée, l’aspirant qui souhaite ouvrir son cœur spirituel. Enfin, pour l’amateur de symboles et d’ésotérisme, cette scène comporte de nombreux mystères à décrypter. Bonne lecture.

 

Le chevalier à l’armure vermeille scrute l’horizon et, plus particulièrement, le majestueux château qui se dresse sur le sommet d’une colline dominant la vaste plaine où il se trouve.
Il tient fermement la bride de son destrier qui est recouvert du drap arborant les armes du Graal, avec la sainte coupe au-dessus de laquelle plane la blanche colombe. Le cheval de combat semble aussi impatient que son maître de courir vers l’aventure. Il piétine sur place et le chevalier tente de le calmer d’une voix douce qui contraste avec sa carrure imposante.

La colline, sur le sommet de laquelle est bâti le château, se dresse au centre d’une plaine relativement désertique. Le ciel est d’un bleu limpide, comme si le temps avait soif de pureté.
Sous son heaume, le noble chevalier ruisselle, accablé par la chaleur ambiante. Il connaît bien le château qu’il est en train d’observer. Celui-ci est aux mains du Chevalier Noir, un vil manant qui retient en esclavage les gens de cette demeure et notamment la princesse Blanchamur.

Le chevalier à l’armure vermeille est vaillant et empli d’espérance, bien que la forteresse soit difficilement prenable. Elle comprend douze portes. Six d’entre elles sont gardées par des chevaliers blancs et les six autres par des chevaliers noirs.
D’après la légende, cela fait huit siècles que les gens de ce château sont prisonniers du maléfice dans lequel le Chevalier Noir les a plongés.
Pour la première fois depuis ce temps, un grand seigneur, un auguste chevalier est prêt à les secourir.

Le Chevalier Vermeil pique des deux, lançant son destrier au galop. Celui-ci n’en demandait pas plus. Il faut le voir courir vers l’aventure à une vitesse incroyable qu’aucun cheval n’a jamais atteint, même pas celui du preux Perceval !
Le Chevalier Vermeil grimpe la colline et dirige son destrier vers l’une des portes gardée par un chevalier noir. Ce dernier, voyant arriver l’intrus, s’avance – interrogatif – à sa rencontre. Lorsqu’il voit ce chevalier inconnu à l’armure vermeille qui baisse sa lance en signe de joute, il est trop tard pour qu’il lance son cheval.
Le lecteur imaginera avec peine la violence du choc. Le Chevalier Vermeil n’est même pas ralenti, tant sa force associée à l’effet de surprise a eu raison de son ennemi, éjecté de son cheval et propulsé à trois bons mètres. Il reste au sol, blessé ou peut-être pire.

Le Chevalier Vermeil pénètre dans le château par la porte de l’ouest, toujours bien en équilibre sur son destrier.
Il freine son allure en arrivant dans la cour principale et constate de visu les dégâts du maléfice du Chevalier Noir sur les gens du château.
Tous déambulent sans but, comme des zombies, sans même s’apercevoir les uns les autres. Ils semblent vaquer à des occupations matérielles, ainsi que le feraient des automates dépourvus de vie autonome.
Le Chevalier Vermeil, après avoir fait le tour de la cour principale au pas, est pris de compassion pour ces pauvres hères.

Puis, l’attention du courageux chevalier est attirée par l’une des tours du château dans laquelle son intuition lui souffle que la princesse Blanchamur est retenue prisonnière. Il s’en approche avec précaution. Arrivé au bas de la tour, il se retrouve face à un homme qui garde le seuil de la porte d’entrée.
Le Chevalier Vermeil s’adresse à lui avec fermeté :
–  Va me chercher ton maître, le Chevalier Noir. Immédiatement !
–  Qui dois-je annoncer ? réplique l’homme avec une voix d’outre-tombe.
–  Dis-lui que c’est le Chevalier Vermeil qui vient lui lancer un défi sans merci.

Le gardien du seuil passe la porte et disparaît.
Le Chevalier Vermeil descend prestement de son destrier. Il lui flatte le museau, puis sort son épée.
Quelques minutes plus tard, la porte s’ouvre et laisse le passage à un chevalier, impressionnant dans son armure noire. La visière de son heaume est baissée. Anonyme et redoutable.
–  Que me veux-tu, insolent ? crache le Chevalier Noir.
–  Je suis venu délivrer la princesse Blanchamur.
–  Jeune présomptueux. Pour cela, il faudra me passer à travers le corps.
–  J’en ai bien l’intention. Par Saint-Georges, je vous lance un défi, sans merci.
–  Je l’accepte. Prépare-toi à mourir.

À ces mots, le Chevalier Noir sort son épée et se rue sur notre héros. Ce dernier s’attendait à cette réaction et s’y était préparé. Malgré tout, le choc est terrible et notre ami est contraint de reculer devant l’assaut hargneux de son ennemi.
Le combat s’engage donc.
Le Chevalier Vermeil, bien campé sur ses jambes réplique aussitôt par de puissants coups d’épée. Son adversaire semble les considérer comme des caresses de pucelles et il frappe à son tour.
Les deux combattants paraissent d’égale force et l’issue du combat semble incertaine.
À ce stade de notre récit, nous voudrions rassurer nos lectrices qui, déjà, vibreraient pour notre héros.
Celui qui lutte au nom du Seigneur a toujours l’avantage d’une foi sincère qui nourrit son bras d’une force surnaturelle.
Ainsi, au bout de longues minutes de combat acharné, le Chevalier Vermeil trouve son second souffle et il redouble d’effort. Les coups d’épée qu’il donne à son ennemi sont d’une puissance terrifiante.
Seul le meilleur chevalier du monde tel Lancelot ou Perceval aurait été capable d’y résister.
Le Chevalier Noir recule sous les assauts de notre héros. Soudain, il met un genou à terre. Mais, cela n’est qu’une ruse. Alors que notre vaillant ami s’approche pour exécuter le coup de grâce, le maléfique chevalier redresse son épée et tente de la plonger dans le ventre du Chevalier Vermeil. Ce dernier, qui a vu venir le coup, fait virevolter son épée et tranche la tête de son ennemi qui va rouler sur le sol.

En quelques instants, le maléfice qui retenait prisonniers les gens du château s’évanouit. Soudain, la porte de la tour s’ouvre de nouveau et laisse le passage à une belle jeune femme aux longs cheveux blonds.
–  Le Chevalier Vermeil, ému et surpris, s’exclame : Sofia ! Est-ce toi ?
–  Et oui, Nathan ! Bienvenue en 2030 !

À la découverte des mondes féeriques

Nous vous proposons un mode d’emploi pour entrer, de manière correcte, en relation avec les êtres de la Nature, une sorte de manuel du parfait « naturien » en dix leçons :

 

  1. Croyez à l’existence des êtres élémentaires. Cela paraît évident mais, il ne s’agit pas seulement d’une simple croyance intellectuelle, plutôt d’une connaissance reposant sur l’étude et la foi. Sachez que croire en eux les renforce, leur apporte de l’énergie pour accomplir leur tâche.
  2. Soyez enthousiaste. Les êtres de la Nature fuient les humains déprimés qui passent leur temps à se plaindre de leur sort. En revanche, ils sont attirés par celles et ceux qui éprouvent de la joie au contact de la Nature et qui sont émerveillés par les processus et les êtres qu’ils découvrent.
  3. Entrez en résonance avec la Nature. Allez régulièrement en Nature et trouvez de beaux lieux pour vous y ressourcer et vous y purifier. Générez le contact avec la Nature et soyez à l’écoute de ses besoins. Elle vous apporte la possibilité d’absorber ce qui est impur en vous et elle recharge vos « batteries ». Et vous, que pouvez-vous faire pour elle ?
  4. Appréciez la beauté de la Nature. N’oubliez pas que cette beauté n’est pas que physique. Remerciez pour cette beauté que les êtres de la Nature vous offre. Lorsque vous faites cela, les élémentaires s’approchent de vous. Si vous contemplez une fleur avec cet état d’esprit, elle s’ouvre et vous libérez l’elfe de cette fleur.
  5. Coopérez avec la Nature. Faites des efforts concrets pour vous relier à la Nature. Nourrissez des oiseaux, plantez des arbres ou des plantes. Occupez-vous d’un jardin, faites pousser des fleurs.
  6. Donnez de vous-même. Concentrez-vous et envoyez de l’énergie aux êtres élémentaires, depuis votre cœur et à travers vos mains (aux arbres, aux fleurs, aux fleuves et lacs, aux montagnes, etc.) Cela aide les êtres élémentaires et soutient leur action. Faites-le avec joie et gratitude. Bien sûr, vous pouvez répandre des Vertus dans la Nature.
  7. Partagez vos expériences avec autrui. Témoignez de vos expériences dans la Nature et avec le « petit peuple ». Faites-le avec un état d’esprit fraternel. Donnez envie à vos amis de voir la Nature différemment. Montrez-leur comment respecter la Nature et lui exprimer notre gratitude. La Nature a besoin d’amis. Soyons à son écoute plutôt que de la piller. Faites-le comprendre à vos proches.
  8. Faites preuve d’innocence. Afin de mieux entrer en relation avec la Nature, il faut vous apprendre à être plus calme et plus souple d’esprit, en laissant de côté vos soucis, votre organisation, votre emploi du temps ; bref, votre tête qui met tout en case. Lâchez prise, entrez dans une dimension plus douce et innocente de votre être (votre cœur d’enfant).
  9. Rendez-vous disponible. Chaque jour, réservez-vous du temps pour ne rien faire. Soyez simplement disponible pour la magie, pour la surprise ou pour l’inspiration. Et, réservez du temps pour méditer, étudier, entrer en relation avec le monde spirituel.
  10. Ouvrez-vous à la rencontre. Lorsque vous vous sentez prêt, choisissez un endroit en pleine nature où vous serez tranquille et où vous vous sentez bien, en paix. Fermez les yeux et entrez dans votre cœur éthérique qui vous donne accès au manteau éthérique de la Terre. Ensuite, demandez à rencontrer un être élémentaire qui souhaiterait partager avec vous.